Antoinette Stephanescu

Le peintre Antoinette Stephanescu a eu une très riche activité:

Entre 1930 et 1940, elle expose dans différents salons officiels, en 1937 elle fait sa première exposition personnelle dans la salle Mozart. En 1939, elle organise son exposition personnelle dans son atelier.
Entre 1940 et 1944, elle n’a pas pu se manifester .

Après 1944, elle a eu les manifestations artistiques suivantes:

En 1945, elle expose au salon « Flacăra » les œuvres inscrites au no. 253. En 1945 également, elle expose au salon de dessin et de gravure, le livre de l’exposant no. 204.
En 1946, elle avait quatre œuvres à l’exposition Femme.
En 1947, elle avait trois œuvres à l’exposition Femme.
En 1948, elle expose à l’Atheneum avec le groupe féminin composé de Mariana Pătraşcu, Ana Jiquidi, Rita Stork, Ecaterina Cristescu-Delghioz, Vintilescu etc…..
En 1949, le Ministère des Arts lui donne a faire les mannequins artistiques pour l’exposition d’art populaire à Moscou.
En 1950, encore le Ministère des Arts lui a demandé d’exécuter les mannequins artistiques du Musée d’Art Populaire, mannequins encore utilisés aujourd’hui.
Dans les années 1951 – 1952, elle avait travaillé au collectif Bălcescu, constitué par l’acte authentique no. 3420 du 31 juillet 1951 et autorisé par l’Union des artistes plasticiens avec no. 1545 du 30.VII.1951. Le groupe était composé de Jean Steriadi, Camil Ressu, professeur Mützner, Rodica Maniu, Gabriel Stephanescu-Arephy, Schweitzer-Cumpăna et Antoinette Stephanescu. Toujours en 1952, elle a travaillé au Comité d’Art, des oeuvres pour Helsinki.
En 1953, elle avait travaillé des oeuvres pour le Festival, sous contrat.
Entre 1953 et 1955, elle avait travaillé pour les institutions suivantes avec des contrats, approuvés par le Fonds Plastique et évalués et payés par le Fonds Plastique: pour les Maisons Pionnières au Conseil Populaire de la Région de Bucarest; pour les Maisons des Pionniers au Conseil Populaire de la Région de Craiova; pour les Maisons des Pionniers au Conseil Populaire de la Région de Constanta, etc.
En 1955, elle a été renvoyée de l’U.A.P. pour la raison que certains oeuvres exécutés lui ont été apportés par l’acquéreur. Peu de temps après sa sortie de l’Union, les acquéreurs ont été officiellement admis au Fonds Plastique.
Le 1er février 1955, lorsqu’elle a été démise de l’Union des Artistes Plasticiens, le Fonds Plastique n’avait pas de membres séparés de l’U.A.P. Une fois qu’elle a perdu son adhésion à l’U.A.P. elle a perdu également son adhésion au Fonds Plastique. Sur cette mesure, les membres exclus de l’U.A.P. ils ont conservé leur statut de Membre du Fonds Plastique, jouissant de tous les droits qui découlaient de cette qualité.
En 1957, à l’âge de 55 ans, Antoinette Stephanescu avait demandé à l’U.A.P. sa retraite, mais on lui a dit que, puisqu’elle n’était pas membre du Fonds Plastique à ce moment-là, elle ne peut pas être retraité, même si elle avait payé toutes ses cotisations, tant à l’U.A.P. et au Fonds Plastique, ainsi que la Maison d’Aide. S’adressant au Ministère de la Santé et des Affaires Sociales pour sa retraite, elle a été informé que, puisque la contribution de la Maison de Secours du Syndicat des Beaux-Arts n’était pas versée au Ministère, comme c’était le cas dramatique pour une partie des artistes, ils n’avaient aucune obligation envers les artistes plastiques.